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La fête de Pourim occupe une place particulière dans le calendrier juif. De fait, il est singulier que nos Sages, dont la mémoire est une bénédiction, aient pu formuler, dans le traité Meguila, l'affirmation suivante : « un homme est tenu de sénivrer à Pourim jusqu'à ne plus faire la différence entre : 'béni soit Morde'haï' et : 'maudit soit Haman' », alors même que, pour les fêtes instaurées par la Torah, Pessa'h, Chavout et Soukkot, ils envoyaient des émissaires dans toutes les implantations juives pour s'assurer que la joie n'avait pas pour effet des débordements. En outre, nos Sages affirment aussi que : « toutes les fêtes disparaîtront dans le monde futur, à l'exception de 'Hanouka et Pourim », car la Lumière révélée par ces fêtes est si intense qu'elle conservera encore toute sa valeur même après l'avènement messianique. On peut en déduire à que point cette fête de Pourim était célébrée avec un faste exceptionnel, auprès du Rabbi. Les réunions 'hassidiques qui ont alors eu lieu ont toujours été l'occasion de moments particuliers, d'une immense intensité.